Dieu nous aime : Il nous donne la foi.

1- La foi est une vertu surnaturelle.
1-1- La foi comme un don de Dieu.
A mon baptême, la première question que me posa le prêtre fut celle-ci : « Que vient demander à l’Eglise de Dieu ? » mon parrain répondit : « la foi »- « que procure la foi ? », reprit le prêtre- « la vie éternelle », répondit mon parrain.
La foi est alors une vertu surnaturelle, donnée par Dieu, par laquelle nous croyons fermement tout ce qu’il nous fait savoir par le Christ et son Eglise. Nous le croyons parce que Dieu est la vérité même.
On le voit bien, la foi se distingue de toute certitude humaine et même de ce qu’on appelle humainement la foi en une doctrine, en ce qu’elle est un don de Dieu et qu’elle se base sur des motifs purement surnaturels.
La foi est déposée en nous au Baptême ; quand nous atteignons l’âge de raison, elle devient consciente et il faut la cultiver ; plus tard, quand nous l’avons explorée avec notre intelligence, elle devient encore plus consciente ; mais elle reste toujours d’ordre surnaturel.
1-2- L’acte de foi.
Je crois que Jésus est vraiment le Fils de Dieu, Dieu comme son Père. Si je le crois, c’est que Dieu m’en donne la certitude ; lui seul peut le faire. Cela ressort clairement de tout ce que j’ai appris, de tout ce que j’ai lu de lui. Cette clarté, c’est Dieu qui me la donne ; mon voisin qui a étudié et lu comme moi, peut ne pas l’avoir. Exceptionnellement, dans la prière par exemple, cette certitude apparaît telle qu’il ne paraît pas possible d’en douter ; on en a comme l’expérience.
Bref, dans tout acte de foi :
La grâce donne la certitude ; elle appuie quelquefois cette certitude par une certaine expérience mystique de Dieu. La volonté se montre docile à la grâce ; elle répond à l’amour par l’amour. Elle pousse la raison à chercher les motifs de croire, à approfondir la foi. Elle tend à faire vivre d’après ce que l’on croit. Et la raison à son tour, poussée par la volonté :
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