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L’auteur explique que les nouvelles générations lycéennes sont moins marquées par le souci de l’engagement social ou politique, à la différence des précédentes. Partagez vous son point de vue ou pensez-vous que les jeunes ont encore un intérêt pour l’engagement ?
Les gens, adultes, enfants ou adolescents se regroupent selon des codes et des valeurs différents. Ces derniers évoluent en fonction du contexte économique et social. Les jeunes qui à une époque se regroupaient pour des idéologies politiques ou sociales (comme exemple on peut prendre Mai 1968), actuellement se réunissent plus par affinités musicales, vestimentaires ou autres, mais nullement politiques ce qui pourrait appartenir au monde adulte.
Ces groupes qui se forment ne sont que virtuels car en aucun cas il n’est fait référence aux différences sociales et autres qui apporteraient un risque de scission du groupe. Les problèmes essentiels, injustices sociales, ne sont pas abordés. A la lecture de ce texte nous pouvons nous demander quel est l’intérêt réel des jeunes pour l’engagement.
Dans un premier temps, nous analyserons ce qui incite les lycéens à agir ainsi, et dans une seconde partie nous aborderons les effets négatifs de ce comportement.
La société de consommation dans laquelle on vit est démobilisatrice pour les idées d’où un désintéressement grandissant pour l’engagement. C’est une réalité pour les adultes et encore plus pour les adolescents. Ces derniers rejettent donc de se conformer aux normes scolaires, à l’institut, ces données étant établies par les adultes. Ils fonctionnent donc plus sur l’affectif que sur toutes autres normes.
Par peur d’être catalogués, assimilés au monde des adultes, ils créent leurs propres règles afin de se différencier. L’importance de l’image, de la convivialité, évince les réelles différences (sociales, raciales, politiques…) qui peuvent amenées à l’éclatement du groupe. C’est pourquoi un réseau virtuel tel