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Omni présent, les produits et les marques italiennes ont fait le tour du globe mais aucune trace de la mafia. Pourtant, elle infiltre aujourd’hui l’économie du monde entier : c’est une réalité que l’on préfère ignorer.
Cela est rendu possible grâce à la forme que prend Cosa Nostra qui s’apparente de plus en plus à une entreprise. En effet, elle emploi des conseillers fiscaux, des experts financiers, des avocats mais elle soudoie aussi des fonctionnaires, des hommes politiques, des managers, noyautant ainsi de plus en plus de systèmes économiques et financiers. Elle est capable de placer les sommes colossales qu’elles possèdent aux quatre coins du monde. De plus, les chefs mafieux gèrent l’attribution des marchés et des emplois sans aucune contestation de la part de la population d’Italie du sud puisqu’ils savent que l’organisation règne en maître notamment grâce à son régime meurtrier qui s’appui sur des méthodes barbares. On peut donc affirmer que partout ou naît la richesse, la mafia finit par faire la loi puisqu’avec le dynamisme, la détermination et la brutalité dont l’organisation fait preuve, elle accapare tous les secteurs économiques dont les profils sont assurés. D’abord l’agriculture et la pêche mais aussi la matanza – qui correspond à l’abatage des thons et à leurs transformations – était une affaire juteuse autrefois contrôlée par les mafieux du début à la fin de la chaine contraignant ainsi les commerçant à fixer les prix selon les exigences de la mafia mais aussi à lui verser le pizzo qui correspondait à une part de son maigre bénéfice. Les pécheurs étaient exploités et les tentatives des syndicats de réformer les conditions de travail étaient toujours réprimées par la violence, autrement dit par la mort.
Au cours du vingtième siècle, la mafia concentre ses activités dans le trafic de drogue, la prostitution, le blanchiment d’argent, les fraudes fiscales, le détournements de fonds publiques, les contrefaçons de