Docteur Folamour
L'histoire se déroule en pleine guerre froide. Un général américain (Jack Ripper) décide d’envoyer ses bombardier frapper l'URSS. Le président des États-Unis commande une réunion d'urgence dans la salle souterraine de commandement stratégique pour tenter d'éviter une guerre nucléaire. La seule possibilité pour éviter un conflit majeur est de fournir aux Soviétiques les positions des avions, afin qu'ils les détruisent. Certains sont abattus et les autres sont rappelés, sauf un, dont le système de communications est hors d'usage. L'ambassadeur de l'URSS mentionne l'existence d'un système secret de défense,La Machine infernale, qui déclencherait automatiquement l'holocauste nucléaire en cas d'attaque contre l'URSS. On consulte alors le Docteur Folamour, un scientifique, transfuge du régime nazi. Il explique les solutions possible pour sauver l'espèce humaine.
La séquence « Le Commandant T.J. King Kong chevauchant la bombe H » se place à la fin du film. Les douze secondes de cette séquence montrent un mythe américain du cow-boy et du rodéo qui est revisité, une connotation sexuelle est évidente aussi avec ce plan.
Avec Docteur Folamour, Stanley Kubrick dénonce avec dérision et provocation la croyance dans l’arme nucléaire comme garantie de la paix en montrant qu’il suffirait d’un fou pour détruire le monde dans une catastrophe sans précédent et que rien ni personne ne pourrait l’arrêter. Dans le film, le général Ripper décide de lancer ses bombardiers B-52 sur l’URSS. En cela, ce « fou » applique à sa façon la théorie du refoulement qui prétendait que les Etats-Unis pouvaient repousser la frontière des pays communistes au-delà de leurs acquis de l’après-guerre.
Le film a été très mal accueilli à sa sortie, car il ridiculisait le président des