Deux fois en peu de jours, l’actualité s’est intéressée à deux affaires d’enfants victimes du divorce de leurs parents et des déchirures qui s’ensuivent. Les enfants Fortin tout d’abord, Manu et Théo, qui ont vécu dans la clandestinité pendant douze ans avec leur père Xavier qui avait soustrait ses enfants à leur mère pour leur faire vivre ce qu’il avait perçu être leur aspiration, le contact avec la nature. Même si dans ce cas précis, il semble que le résultat ne soit pas si mauvais que cela, il n’en reste pas moins vrai qu’un enfant possède les deux caractéristiques génétiques des parents et que se séparer de l’un deux crée nécessairement un déséquilibre affectif dont les conséquences sont difficilement quantifiables. Pourtant le phénomène du divorce s’accentue d’année en année, si bien qu’il devient désormais d’une banalité consternante sans que la sensibilité des enfants nés de l’union des parents soit un frein à la séparation. Il semble de plus en plus, que le mariage soit un acte qui permette à deux individus de se mettre en harmonie avec la société par l’intermédiaire d’un contrat que le législateur rend de plus en plus aisé à rompre. Il faut ajouter à cela que notre société de plus en plus égoïste ne supporte aucune contrainte, fusse pour permettre aux enfants nés du mariage ou du concubinage de trouver dans l’harmonie du couple les équilibres nécessaires pour affronter plus tard la même situation. Il est plus que probable qu’à leur tour, ils n’auront aucun scrupule pour adopter la même attitude aussitôt qu’apparaîtront les moindres difficultés. Pourtant quoi de plus réjouissant que de donner aux enfants le modèle d’une famille unie, modèle qu’ils voudront à leur tour reproduire et qui à n’en pas douter, est le gage réel du bonheur. Journal toulousain,14 janvier 2010, par Francis Manaud
Le texte stipule qu’en l’absence d’enfants mineurs, les époux désireux d’opter pour un divorce par consentement mutuel seront dispensés de comparaître