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Les familles des victimes se sont recueillies dans l'intimité, en présence du ministre de l'intérieur marocain, Taïeb Cherkaoui, et de diplomates français. "J'ai une haine des terroristes, les terroristes ne sont pas les défenseurs de l'islam", a déclaré à la presse le père d'une victime, qui n'a pas donné son nom.
LA PISTE D'AL-QAIDA PRIVILÉGIÉE
Une bombe commandée à distance a soufflé le 28 avril un café, l'Argana, sur la place Jamaa el-Fna, haut lieu du tourisme à Marrakech, tuant seize personnes – dont treize étrangers – et en blessant vin et un autres. Cet attentat, dénoncé comme "terroriste" par Rabat et Paris, n'a pas été revendiqué, et aucune arrestation n'a été annoncée, mais l'implication des émules d'Al-Qaida dans la région a été évoquée.
L'avion transportant les victimes françaises et leurs proches doit atterrir à Orly vers 18 heures. Le président Sarkozy doit alors rendre hommage aux victimes, en présence des ministres des affaires étrangères Alain Juppé et de l'intérieur Claude Guéant. Il doit également s'entretenir à huis clos avec les familles des victimes.
Outre les huit Français, trois Marocains, un Britannique, un Canadien, un Néerlandais, un Portugais et un Suisse ont été tués. Les autorités marocaines ont réitéré lundi qu'elles privilégiaient la piste Al-Qaida. "Nous sommes toujours sur la piste annoncée, qui évoquait des accointances avec Al-Qaida", a déclaré le porte-parole du gouvernement Khalid Naciri.
ATTENTAT LE PLUS MEURTRIER DEPUIS 2003
Le jour même de l'attentat, le roi Mohammed VI avait ordonné une