Dissertation
Les Français sont soumis à la mode comme ils sont soumis à leur souverain
Dans ce texte, Montesquieu fait part de son regard sur la mode française qui est superficielle. En effet la mode change constamment et rapidement : « Ils ont oublié comment ils étaient habillés cet été ; ils ignorent encore plus comment ils le seront cet hiver ». (L1-3) Dès les premières lignes, l’idée de rapidité des changements de la mode s’exprime. En effet par le contraste qui as dans cette phrase entre « été/hiver », avec les synonyme entre « oublie/ignorent » qui expriment la superficialité des Français et la rapidité a la quelle la mode peut changée entre l’été et l’hiver, une multitude de modes a pu apparaître et disparaître. D’autant plus que l’auteur démontre encore qu’une mode suit une autre rapidement et de manière continuelle : « Quelque fois, les coiffures montent insensiblement, et une révolution les fait descendre tout à coup ». (L13-14) Pour illustrer cette idée l’auteur fait une description de leurs coiffures qui étaient éphémère, instable et variées. Dans le même ordre d’idée avec la prochaine citation Montesquieu appuie une fois encore par l’exagération l’idée de changements continuels de la mode parisienne : « Une femme quitte Paris pour aller passer six mois à la campagne en revient aussi antique que si elle s’y était oubliée trente ans ». (L9-10) Manifestement le peuple français se soumet aussi à leur roi comme il suit béatement la mode : « Le prince imprime le caractère de son esprit à la cour, la cour à la Ville, la Ville, aux provinces ». (L28-29) Montesquieu utilise la gradation ici qui explique que le roi transmet sa personnalité à ses sujets, puis à Paris puis enfin aux provinces. Come en témoigne la prochaine citation : « L’âme du souverain est un moule qui donne forme à toutes les autres ». (L29-30) Elle laisse à penser que l’auteur considère le peuple