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Question de corpus Ce corpus est composé de trois textes, dont Michel de Montaigne "Des cannibales", Essais, en 1915, de Denis Diderot avec Supplément au voyage de Bougainville en 1772 et Michel Tournier avec Vendredi ou les limbes du Pacifique en 1967.
Les textes du corpus nous amènent à réfléchir avec quels procédés les auteurs dénoncent les travers des européens.

Dans son récit, Montaigne dénonce la barbarie des européens. Il parle de cannibalisme puisqu'il raconte que les indiens assomen, rôtissent puis mangent les prisonniers en utilisant leur tête pour décorer (l.6 à 12). Les indiens font cela pour une vengeance donc pour Montaigne, le cannibalisme est une barbarie. Quant à Denis Diderot, son discours est l'éloge des tahitiens et le blâme des européens. Il emploi une ponctuation forte avec des phrases exclamatives (l.17, 21, 22 etc) et des phrases interogatives (l.12, 17, 25 etc). Il dénonce les travers européens avec l'opposition de leur bonheur avant puis après. Diderot utilise l'éloquence judiciare c'est-à-dire "l'art de bien parler". De plus, il met en avant le côté artificiel avec des tournures européennes (l.10). Le vieillard est comme le porte parole des Otaïtiens et de Diderot. Michel Tournier montre bien la cruautée des européens lorsque Robinson voulut leur montrer ses ressources puisqu'ils étaient déjà entrain de tout dévaster (l.8 à 11). Il qualifie par ailleurs les européens comme des "brutes déchaînées" (l14). Michel Tournier rabaisse les européens en exposant leur priorité sur l'argent en ne se souciant pas des conséquences (l.19 à 21), puis de leur cruauté notamment pour l'esclavage africains (l.28) à la place de se préoccuper de Robinson (l.31-32).

Ces auteurs des trois textes dénoncent tous d'eux les travers des europpéens existant à l'époque mais de manière différentes, ce qui permet de percevoir une éventuelle évolution ou non. On s'aperçoit donc d'une évolution des européens depuis plusieurs