O Rodolphe! mon chère petit Rodolphe!pourquoi la vie m'accable à ce point?,pourquoi faut-il que tout ne soit que reverie et esperence? je ne peux pourtant le croire...Oh non tu es partis?! c'est comme si, à chaque instant je m'éveillais de nouveau,en apprenant ton départ.j'ai relu ta lettre minte fois m'imaginant une tromperie de ta part; mais je pense bien que le fait est là. Je t'aurai pourtant donnée ma vie... Ai-je fait une erreur?Rodolphe,dit moi, laquelle? me laisse tu donc avec cette incapable? tu n'est q'un lache!!! oh!! excuse moi, pardonne moi mais depuis ton dépard je m'emporte en tout et j'ai meme faillit ... enfin bref. Ce n'est que je me suis laisser avoir; toi qui paraissait tellement éprit pour moi j'y ai cru, je m'aperçois maintenant que je n'aurai pas du céder à cette tentation si grande.Il est pourtant trop tard je t'aime d'un amour inexplicable et voudrais que tu me revienne, mon rodolphe j'ai eu tout au long de ma vie la solitude dans mon coeur, le perpétuel mouvement de l'amour ne ma guère offert de réussite mais ce que j'ai vecu avec toi était au plus fort. J'avais l'impression de vivre mes romans ...
Mme Bovary, Yonville,
1857
A l’attention de Rodolphe
Cher Rodolphe,
Oh Rodolphe ! Mon cher petit Rodolphe ! Pourquoi la vie m’accable depuis que je suis née ? Pourquoi la vie n’a jamais été autant rêverie et espérance qu’avec vous ? Vous avez été mon seul espoir dans la vie. Mon seul moment de gaieté, d’envie de vivre ! Oh non ! Mais pourquoi êtes-vous parti sans me prévenir plus tôt ? Je serais venue avec vous et j’aurais quitté ce pauvre Mr Bovary avec qui je m’ennuie tellement ! Quand je me trouvais dans vos bras j’avais comme la sensation d’exister et de m’éveiller de nouveau dans une nouvelle vie. Mais en apprenant votre départ je suis montée dans le grenier en ouvrant le volet ! Je voulais me