Dissertation
« La seule chose qui permet au mal de triompher est l’inaction des hommes de bien. » E. Burke
L’inaction des hommes de bien permet-elle au mal de triompher ? Depuis la nuit des temps, l’Homme est un sujet qui engendre beaucoup de questions. Il était, est et restera l’une des polémiques incontournables de toute génération capable de penser. Les propos concernant celui-ci sont divergents et touchent tous les domaines jusqu’à l’au-delà de l’imagination. Les interrogations autour de cette controverse ont réveillé un esprit critique qui sommeillait en tout un chacun. L’activation de cette capacité à analyser et à s’émerveiller devant la complexité de ce qui intrigue est la clé pour avancer et enrichir les connaissances ; brillance de l’esprit. Les penseurs tels que Leibniz (philosophe et mathématicien Allemand du XVIIème siècle), Spinoza (philosophe Hollandais du XVIIème siècle) et d’autres bien avant ces illustres figures ont déterminé l’existence du bien et du mal en l’Homme. Qualifiant ainsi la présence de ces deux entités opposées dans l’être, ils ont engendré des siècles de réflexion. Il est donc légitime de se demander si ces deux notions, imprégnées en l’Homme, sont opposées et égalitaires puisque Burke a dit : « La seule chose qui permet au mal de triompher est l’inaction des hommes de bien. » Ainsi, il est important de s’enquérir sur la réalité de cette citation qui met en doute l’égalité de ces deux concepts ; pour quelle raison le bien n’agirait-il pas face au mal ? Avant toute chose, il serait sans doute plus judicieux de définir ces deux idées afin d’éclaircir les pensées. D’après le dictionnaire Larousse 2010, la définition du bien au niveau philosophique serait « ce qui fonde en valeur toute chose, toute action ». Toujours suivant cet ouvrage, l’homme de bien serait qualifié par « bon, altruiste ». Quant au mal, il est question de « ce qui est contraire au bon, à la vertu ; ce qui est condamné par la morale». Devant ces qualifications