Dissertation sur la douceur
Les médecines douces par exemple, serait moins efficaces que les médecines allopathiques. La douceur est aussi associée à la féminité, à une manière de s’effacer, d’arrondir les angles, de ne pas être vraiment écouté. Elle est considérée le contraire de l’autorité qui est une valeur valorisée dans notre société. La douceur répondrait à une protection maternelle, quelque chose que l’on déguste, c’est pour cela qu’on appelle les choses sucrés une douceur. La douceur serait en, dehors du monde parce qu’il n’y aurait ni souffrance, ni franchise, ni autorité, ni capacité à prendre des décisions. Pourquoi la douceur est presque redoutée, ou mise à l’écart, c’est parce qu’elle propose un monde à …afficher plus de contenu…
est-ce que tout ceci n’est pas plutôt une forme de construction de l’esprit ? Pour Aristote, le doux, ne s’oppose pas à la colère. Il y a une nuance. *pour lui la personne douce est celle qui se met en colère, lorsque c’est nécessaire. Quand il faut comme il faut et contre qui il faut. Le doux n’est finalement pas cette personne passive, mais celui qui est à sa juste place. Il explique, que le doux n’est pas ce complaisant, il est celui qui sait jauger le moment où il faut sortir de la douceur. Il y a une forme d’harmonie, une forme d’écoute, une forme de capacité à prendre la mesure de la situation. Plutôt que de céder à une colère ou à une