Juliette BLANC-TRANCHANT 1ÈRE G5Dissertation : selon vous, la DDFC d’olympe de Gouges ne s’adresse-t-elle qu’aux femmes ? « Tout serait perdu si tous les hommes (…), exerçaient ces trois pouvoirs : celui de faire des lois, d’exécuter des résolutions publiques, et celui de juger les crimes et les différents en particuliers » Montesquieu, de l’esprit des lois, 1748. Olympe de gouges est une femme de lettre et révolutionnaire du XVIII faisant parti des lumières …afficher plus de contenu…

La DDFC, un ouvrage destiné aux femmes. Olympe de Gouges est une femme qui devient veuve en 1766. Elle devient donc l’unique famille du jeune pierre, fils de Louis-Yves Aubry. Elle est donc à partir de ce moment une femme indépendante qui est seule pour élever son fils. C’est un tournant dans sa vie. En effet, elle décide de jamais se remarier, dans le but de conserver ses droits de publications. On constate donc que c’est une femme de caractère qui n’a pas peur d’avancer seule. Olympe de gouges trouve donc normal et légitime d’écrire une déclaration des droits de la femme et de la citoyenne. De plus, rappelons que au XVIIIeme siècle, les femmes sont toutes dépendantes des hommes. Leurs droits sont restreints, de ce …afficher plus de contenu…

L’exemple de toutes les formes de vie naturelle fait ressortir la singularité de l’espèce humaine qui seule, sépare et oppose les sexes. L’auteure invite ici son lecteur à une démarche expérimentale : il doit mener une enquête, comme l’y incitent les ordres donnés : « parcours la nature » (l.4) « remonte aux animaux, consulte les éléments, étudie les végétaux » (l.6). Cette enquête ne peut que valider l’hypothèse de départ : l’homme est une anomalie dans la nature. L’adverbe de lieu « partout » (l.9, 10), met ainsi en relief « l'ensemble harmonieux » (l.10) c'est-à-dire la communion universelle à laquelle l’homme se dérobe comme le souligne l’emploi de l’adjectif « seul » à la phrase suivante. L’universalité de l’œuvre La visée de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne est singulière. Pour Olympe de Gouges, la Révolution