Dissertation "l'intolérable
Dans la langue française, la notion d’intolérable est, la plupart du temps, un acte que l’on ne peut pas supporter, qui nous est vraiment insupportable. Le mot en lui même est un adjectif privatif, il marque donc l’absence, la privation de quelque chose. C’est ce qu’on ne peut accepter, ce qu’on ne peut admettre. L ‘adjectif peut se rattacher à toutes sortes de nom, si tôt que l’on décide qu’un acte a été trop loin, ou qu’il a dépassé une limite dans notre propre perception des choses. Si l’on utilise son antonyme pour le définir : il s’agit de ce qui n’est pas tolérable. Alors en quel sens je dois accepter l’intolérable ? Est-ce une notion qu’il est nécessaire d’employer, ou au contraire est ce plutôt une dénonciation ? L’intolérable est avant tout une notion injuste, ce qui est intolérable est montré du doigt, c’est ce que l’on juge comme défavorable. Mais en même temps il est difficile de tout tolérer, chacun possède une limite à ce qu’il peut vivre et endurer quotidiennement, il faut donc définir ce qui est tolérable de ce qui ne l’est pas. Enfin, puisqu’il est nécessaire de mettre des limites à ce qu’il est permis de faire ou non, l’intolérable c’est aussi apprendre à surmonter ce que je ne supporte pas sans pour autant changer ma façon de penser.
Lorsque l’on parle de quelque chose qui nous paraît être intolérable, inconsciemment, et sans vraiment avoir l’impression de le définir de la sorte, on réalise une critique de ce qui a été précédemment caractérisé par cet adjectif. En effet, de la notion d’intolérable émane une connotation particulièrement négative ; c’est un terme qui est souvent utilisé pour parler de choses qui semblent tout à fait injustes. Tout ce qui est intolérable est bon à proscrire et l’idée même de l’intolérable est une condamnation. Condamnation pour immoralité, pour irrespect et pour tout un tas d’autres choses qui peuvent entrainer jusqu’à des états de chocs dans certains cas extrêmes. Ce