Aza adeline BTS dm1

Il existe de multiples modes de fabrication des tissus servant à créer des habits. Aujourd’hui, un vêtement a de nombreuses raisons d’être. Ces dernières varient selon les ethnies, les cultures et surtout selon les différentes périodes de l’histoire. Ainsi, l’habit joue de nombreux rôles : il renseigne sur un statut social ou encore une posture morale. Mais il a longtemps joué avant tout, un rôle de « barrière protectrice ». L’Homme l’a conçu dans le but de se protéger, des éléments, du froid, des intempéries et du soleil. Et avec l’industrialisation, le vêtement de travail a fait son apparition. Rebaptisé WORKWEAR, il se décline aujourd’hui en : URBANWEAR, ACTIVEWEAR, STREETWEAR, EASYWEAR. Autant de nuances que de références qui traduisent avant tout un état d’esprit, un nouveau mode de vie urbaine, une mode recentrée sur des valeurs fonctionnelles et pratiques et une recherche d’authenticité. Ainsi, l’évolution de l’industrie du travail nous amène à se questionner sur la place de ce mode vestimentaire dans notre société actuelle. C’est pourquoi nous nous intéresseront à l’itinéraire qu’a emprunté ce style vestimentaire au fil du temps. Afin de répondre à cette question, nous nous demanderons comment la tenue de travail a été envisagée au cours des siècles, comment s’est amorcée sa rencontre avec le vêtement civil et enfin ce que traduit cet emprunt à l’heure actuelle alors que le travail proprement physique a tendance à être évacué derrière l’informatisation des activités.

Au début de l’histoire, les hommes s’habillaient de peau de bête pour se protéger des éléments tels que l’eau, l’air et le feu (la pluie le vent et le soleil). Le vêtement ne possédait qu’une seule fonction. Il ne jouait alors que le rôle de « barrière protectrice ». Cependant, la nature de l’habit a nettement évolué au cours des siècles. En effet, au XVIIe siècle, les vêtements marquaient l’appartenance à une classe sociale. L’image