Dissertation un dimanche a la piscine a kigali
Maintes fois, la mort a été décrite comme l’éternelle réalité de notre monde. D’ailleurs, le thème de la mort est très présent dans le roman « Un dimanche à la piscine à Kigali» de Gil Courtemanche. Une des plus violentes scènes du roman survient lors de la mort de Cyprien et sa femme Georgina. Par conséquent, la tonalité de celle-ci se trouve à être de nature pathétique. En effet, l’auteur cherche à susciter les émotions du lecteur grâce à la narration et à certains procédés lexicaux.
(not a good idea to talk in the first person, even if its not ‘’I’’) Débutons par la narration, car c’est grâce à celle-ci que Courtemanche réussit à introduire plusieurs détails concernant les personnages. «Cyprien entendit son sang couler comme une rivière brûlante qui dévalait entre ses fesses et mouillait ses testicules»(110). Dans cet extrait, le narrateur est externe. Ce qui voudrait dire qu’en plus d’être racontée d’une vue extérieure, la mort de Cyprien et sa femme et décrite à la troisième personne. Ce choix narratif renforce la tonalité pathétique de la scène puisque le narrateur décrit les actions comme si elles se déroulaient devant les yeux du lecteur. De plus, lorsqu’on indique que Cyprien « [est] soulagé [car] [i]l ??? ne mourrait pas de maladie de mais de plaisir»(109) la focalisation omnisciente du narrateur crée plusieurs autres effets. Ainsi cette dernière permet aux lecteurs d’apercevoir ce qui se déroule dans les pensées de Cyprien, de sa femme et des miliciens. D’ailleurs, c’est grâce à cette focalisation que le lecteur s’apitoie sur la mort navrante des personnages. Bref, par l’utilisation du narrateur externe et la focalisation omnisciente de celui-ci, on peut s’apercevoir qu’en effet l’auteur utilise la narration afin de faire ressentir des émotions de sympathie et de pitié aux lecteurs.
En second lieu, l’utilisation de certains procédés lexicaux dans la scène permet aux lecteurs de ressentir l’atmosphère tragique qui y est