Dissertation «un amour empoulaillé»
À première vue, Simon, le narrateur de l’extrait de « Un amour empoulaillé » de Guy Lalancette, semble craindre la punition. Ainsi, alors qu’il écrit la lettre destinée à son frère Jérémie, il « esp[ère] que le frère surveillant ne s’en apercevra pas » (l. 3). Le verbe « espérer » indique qu’il appréhende d’être découvert et donc qu’il a sans doute peur de la réaction du frère. Aussi, au moment où il arrive à la conclusion de sa lettre, il « crain[t] » (l. 53) que le frère surveillant « ne soit sur le point d’attaquer » (l. 53). L’utilisation du verbe « craindre » confirme une certaine inquiétude et le terme « attaquer » suggère une sanction plutôt menaçante d’où sa peur probable. Simon va jusqu’à mentionner qu’un des frères « plane […] au-dessus de [sa] tête […] en une ronde meurtrière » (l. 61). Cette métaphore, en lien avec l’habitude de Simon de surnommer les frères les vautours, dépeint leur attitude. Les frères sont, comme des vautours, constamment à l’affut en attendant le moment propice pour sanctionner les garçons. Ceux-ci demeurent donc sur leurs gardes, un peu craintifs. Bref, il est possible de dire que Simon, le narrateur, craint les frères.
Néanmoins, derrière cette supposée crainte, il est clair que Simon n’a pas peur des frères. C’est ce qui sera démontré dans les prochains paragraphes.
Tout d’abord, Simon, dans l’extrait de « Un amour empoulaillé » fait une description plutôt