L'apologue, du grec « apologos » ( récit détaillé) , peut être définit comme un récit allégorique, cours, plaisant et à visée didactique. Il peut se présenter sous de nombreuses formes: la parabole biblique, la fable (Phèdre, La Fontaine), le conte philosophique (Voltaire),... L'essai, lui, désigne un texte engagé, écrit la plupart du temps par un « non savant » et visant à faire passer un message, une opinion. Ces deux genres argumentatifs ayant un même objectif, celui de transmettre une thèse, cela amène à réfléchir et s'interroger sur une question:
« qui de l'apologue ou de l'essai est le genre le plus efficace? »

Certains répondront sans hésitation l'essai et nous allonger essayer de comprendre pourquoi.Premièrement, l'essayiste écrit généralement à la première personne du singulier ou du pluriel, ce qui permet tout de même de bien comprendre l'avis de l'écrivain. Alors que dans l'apologue, la morale est souvent implicite, dissimulée derrière le récit, ce qui entraine parfois une incompréhension, ou pire, parfois le lecteur, trop captivé par le récit, ne remarque même pas l'existence d'une visée didactique. De plus, plusieurs essayistes affirment n'être que des amateurs et des personnes n'ayant pas de compétences particulières, ce qui permet généralement une meilleure compréhension et amène plus de facilités pour s'identifier à ces auteurs qu'on peut qualifier de « novices ». Mais ce n'est pas tout, l'essai s'appuie sur du réel et sur le monde qui l'entour alors que l'apologue s'inspire du fantastique et du merveilleux ce qui le fait paraître moins sérieux aux yeux du lecteur et l'exclue du monde réel. Il n'est pas rare, par exemple, de voir dans les fables des animaux qui parlent. En outre, l'essayiste, contrairement au fabuliste, écrit explicitement ce qu'il pense, ce qui permet à certains, moins matures intellectuellement , de mieux comprendre la leçon enseignée. Dans cette situation, il est préférable de choisir l'essai car la morale enseignée