Dissertation sur les Favelas de Didier Drummond
Ce que montre Didier Drummond dans son livre, c’est que l’image de la favela apparaît de la pauvreté urbaine. pour ne pas choquer la vue des touristes. Alors qu’il importe tout au contraire d’intégrer ce problème dans le champ de réflexion de l’architecture. Ce livre contribue à cette prise de conscience.
Afin de mener à bien cette étude, Drummond a partagé pendant plusieurs mois la réalité quotidienne des habitants du. Ce qui lui permis d’appréhender l’un des plus grands problèmes à l’extrême et où le moindre geste constructif est empli d’une signification lourde, vitale et essentielle. Il voulait découvrir ce qu’il est maintenant convenu d’appeler « l’architecture d’un phénomène urbain d’une ampleur considérable, typique des grandes métropde l’hémisphère sud, l’analyse de l’une d’entre elle à Rio de Janeiro lui permettant de mieux comprendre la réalité des bidonvilles.
Il a fait une étude rigoureuse de quelques exemples de baraque, qui lui semblait révélatrice des pratiques spatiales des habitants de la favela et de la qualité architecturale des espaces produits. Puis il a tenté de comprendre les déterminismes architecturaux qui sont à l’origine de la croissance des favelas.
L’étude des formes et des espaces de l’habitat de la favela montre l’évolution que connaît un bidonville depuis sa naissance, à des pratiques spatiales dans le temps. Ainsi cette étude démontre l’extraordinaire débrouillardise des plus pauvre à résoudre eux même leur mise en place par les organismes publics et le loyer d’un appartement normal étant 7 à 10 fois le salaire moyen d’un ouvrier, escarpés et difficile d’accès que les premiers favelados s’installent. Ils réalisent là alors un premier abri précaire, hors la loi sur un terrain qui ne leur appartiennent pas, ils construisent jour après jours un habitat de fortune fait de boue, de planches ramassées sur les chantiers et de bidons aplatis.
Il est particulièrement intéressant