Dissertation sur « le paradoxe de la science est qu’il n’y a qu’une réponse à ses méfaits et à ses périls : encore plus de science. »
La science a toujours été la recherche d’un savoir nouveau, aboutissant parfois à la découverte d’une technique pouvant mettre en péril l’existence même de l’homme.
Certains estiment que la seule solution pour ne pas sombrer à cause de l’un de ces méfaits est de renoncer à toute science nouvelle.
Cependant, Romain Gary, diplomate et écrivain du 20ème siècle affirme que : « Le paradoxe de la science est qu’il n’y a qu’une réponse à ses méfaits et à ses périls : encore plus de science. »
Il déclare ainsi que si les applications des découvertes scientifiques venaient à mettre en danger l’homme ou à lui nuire, la seule solution serait d’approfondir nos connaissances sur le sujet afin de trouver un remède aux problèmes suscités.
Nous nous interrogerons donc sur le rapport entre le savoir et ses dangers et nuisances, sur les éventuelles solutions à ses méfaits et enfin sur les conséquences de ces mêmes solutions.
Nous verrons que contrairement à la solution proposée par Gary, qui a ses propres limites, réfléchir aux éventuelles applications des recherches scientifiques et à leur orientation technologique pour ainsi éviter tout débordement semble bien plus satisfaisant.
Tout d’abord, interrogeons la relation qui lie le savoir et ses dangers. A ce sujet, force est de constater que l’auteur a largement raison. En effet, certaines découvertes scientifiques peuvent avoir des applications concrètes périlleuses pour l’homme. Ce fut par exemple le cas de la fameuse découverte d’Einstein ; E = mc2. Cette formule, qui lie l’énergie à la matière a finalement contribué à la création de la bombe atomique quelques années plus tard. Plus généralement, admettons que les recherches scientifiques se situent aux frontières de la connaissance. Or, travailler dans des domaines inconnus ne permet aucun contrôle ou presque des découvertes qui pourraient y être faites