Dissertation sur la pauvreté
L’agriculture sénégalaise est essentiellement pluviale et saisonnière. Elle repose à la fois sur des cultures de rente (arachide coton) et sur des cultures vivrières de subsistance (mil, sorgho, maïs). Le riz, culture traditionnelle en Casamance, se développe fortement dans la vallée du fleuve Sénégal.
La Grande offensive agricole pour la nourriture et l’abondance
La Grande offensive agricole pour la nourriture et l’abondance (Goana) est une initiative lancée le 18 avril 2008 par le président Abdoulaye Wade qui vise à mettre fin à la dépendance alimentaire du Sénégal. Il prévoit, en l’espace de 6 mois et à partir du mois d’octobre, une production de deux millions de tonnes de maïs, trois millions de tonnes de manioc, 500 000 tonnes de riz et deux millions de tonnes pour les autres céréales (mil, sorgho, fonio). Pour l’élevage, les objectifs portent sur une production de 400 millions de litres de lait et 435 000 tonnes de viande. Son coût est estimé à 344 milliards de francs CFA.
> Les objectifs de la GOANA
les espaces agricoles
L’agriculture au Sénégal est essentiellement pluviale et saisonnière, comme en témoigne la forte fluctuation des productions sur la dernière décennie. Dans la grande majorité, les producteurs agricoles sont de petits exploitants, qui cultivent la terre sur des régimes fonciers traditionnels et pratiquent des assolements traditionnels.
La plupart d’entre eux combinent cultures de rente (arachide coton) et cultures vivrières de subsistance (mil, sorgho, maïs), tout en possédant quelques animaux, en élevage extensif et, dans de plus rares cas, intensif associés aux cultures. L’horticulture se développe dans la zone des Niayes (le long du littoral) et dans les terres irriguées le long du fleuve Sénégal où la culture du riz s’est également fortement développée.
Une situation morose
La production agricole est dans une situation de morosité, avec une stagnation, voire une tendance à la baisse, de la production,