Dissertation sur la nouvelle la parure
1118 mots
5 pages
En France au XIXe siècle, règne une grande instabilité politique et beaucoup de régimes se succèdent, la vie n’étant pas facile pour les gens qui se retrouvent au bas des classes sociales. Maupassant, un écrivain de cette époque, s’intéressa justement à ces classes rendant ses œuvres plus réalistes et plus impartiales. Cet auteur voulait bien représenter toute la réalité qui l’entourait sans s’attarder seulement aux personnes riches et de bon goût. C’est pour cela que dans beaucoup de ses nouvelles, une chute de la part du personnage principal est présente dans l’histoire, c’est ainsi dans La parure, publié en 1880, dans cette nouvelle on assiste à la chute de Mathilde, une femme victime du matérialisme. Tout d’abord, elle est totalement insatisfaite de ce qu’elle possède, elle pense constamment à la richesse, ayant honte de son allure modeste, et ensuite, elle trouve le bonheur dans les choses matériels critiquant constamment son manque de toilette et se sentant heureuse lorsqu’elle parait riche, c’est tout ces aspects qui l’amèneront à la vraie pauvreté, à la vraie misère à la fin de la nouvelle.
D’une part, Mathilde ne se contente pas de ce qu’elle dispose et cela suscite de fortes émotions chez elle. Cette femme désespère en pensant à la richesse, voulant détenir des biens matériels et vivre à la façon d’une personne riche. Elle «souffrait sans cesse, se sentant née pour toutes les délicatesses et tous les luxes. » (L.12-13) et elle «souffrait de la pauvreté de son logement, de la misère des murs, de l’usure des sièges, de la laideur des étoffes. ». (L.13-14) Le procédé d’accumulation qu’utilise le personnage sert à insister sur le fait qu’elle se trouve pauvre, pourtant cette femme n’était pas nécessiteuse, puisqu’elle possédait une « petite Bretonne qui faisait son humble ménage » (L.16-17), donc si Mathilde et son mari pouvait se permettre de payer une bonne, cela voulait dire qu’il était assez aisé financièrement. Alors, c’est évident