Dissertation sur la désobeissance
Dans notre société actuelle, la culture de l’obéissance domine une grande partie de celle-ci. En effet, dès notre naissance nous apprenons à obéir. Il y a tout d’abord l’autorité des parents et des enseignants puis ensuite, à l’âge adulte, celle des patrons et des lois. Par conséquent, tout individu doit obéir à ses supérieurs car, au contraire, la désobéissance et blâmée comme étant une faute grave et fait donc appel à une sanction. Mais bien des fois il nous est demandé d’obéir à des lois alors que nous ne le souhaitons pas. Dans ce cas, faut-il respecter la loi ou bien existe-t-il des raisons pour obéir à celle-ci ? Je vais tenter, à partir des plusieurs documents, d’établir mon opinion.
Depuis 1906, une nouvelle forme de protestation collective est apparue. Celle-ci porte le nom de désobéissance civique. Elle a pour objectif de contester un ordre juridique injuste et d’obtenir une reconnaissance de nouveaux droits. Elle constitue donc l’expression de la citoyenneté. Ces mobilisations non violentes touchent désormais tous les secteurs de la société et ne cesse d’augmenter.
Comme la juriste Evelyne Sire-Martin, certains pensent qu’une telle augmentation des actes de cette désobéissance montre qu’un disfonctionnement dans notre démocratie est présent. En effet, de plus en plus de citoyens rejoignent ceux qui ont fait le choix de désobéir par militantisme, après avoir épuisé les recours légaux. D’après Clotilde MOTEIRO, La désobéissance civique ne cherche pas a détruire la démocratie mais empêche son dévoiement. Elle est également un antidote à la violence et le gouvernants ne reste pas sans voix face à ses revendications illégales, certes, mais légitime. Dans un cas contraire, l’histoire ne cesse de démontrer que l’absence de réponse politique aboutit toujours à l’insurrection. Perrinne WILLIAMME explique également que les activistes, en contestant une loi qu’ils jugent injuste et illégitime, veulent