Montréal est une grande ville réputée pour concentration d’immigrants éminente, c’est-à-dire de juifs, de musulmans, d’hispanophones et autres, qui résident et apportent à eux seul, une nouvelle optique sur cette métropole par leur culture diversifiée. Myriam Beaudoin, l’auteure du roman Hadassa, montre que dans son livre, les personnages démontrent une belle ouverture culturelle ainsi que du respect. Ces deux points importants dans une ville emplie de cultures variées, se définissent par une amitié très respectueuse entre les divers personnages des différentes cultures et de leur désir d’en apprendre davantage sur le mode de vie des autres. Premièrement, en lisant le roman de Myriam Beaudoin, on peut s’apercevoir que les juifs sont très attachées à leur culture tout en craignant fortement que leur mode de vie soit influencé par les autres courants de pensés qui les entourent. Toutefois, la plupart des personnages juifs et laïcs que l’on apprend à connaître dans le livre Hadassa, réussissent à voir au-delà de leurs différences de manière à créer des liens d’amitiés entre eux. L’exemple même de cette situation est bien certainement Alice, une enseignante de français laïc qui développe une relation forte avec la jeune Hadassa, une juive orthodoxe. Effectivement, la mère de la jeune fille admet que celle-ci aime sa professeure de manière à parler souvent d’elle, « She always talks about you. The French teacher this, the French teacher that1», ce qui attendrit la jeune enseignante. De plus, lorsque l’on assiste au déroulement du livre, on remarque qu’Alice fait preuve d’un grand respect envers les coutumes exigées devant ses élèves qui sont juives et principalement devant sa petite Hadassa pour ne pas détruire de qu’elle a si difficilement construit avec elle. En réponse de ce respect, Hadassa va créer un petit moment intime entre elle et sa professeure en lui apposant une main dans ses cheveux, une règle défendue dans leur religion :
«Je sentis, dans le bas