Dissertation générale "ce n'est pas dans je ne sais quelle retraite que nous nous découvrirons: c'est sur la route, dans la ville, au milieu de la foule, choses parmi les choses, homme parmi les hommes."
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De nos jours, chaque homme a sa place dans la société, que ce soit un diplomate ou un postier, chaque personne consacre son temps et ses efforts afin de faire avancer la société contemporaine.
Avec le temps, chaque profession devient une routine, une répétition, une sorte de normalité terne qui demande peu de réflexion en dehors de la pensée quotidienne. L’homme travaille donc pour la simple raison de s’enrichir mais s‘enrichit-il vraiment ? Certes il voit ses chiffres de compte bancaire monter avec fierté et une certaine satisfaction. Mais l’enrichissement ne se fait réellement qu’en témoignant certains évènements et en vivant d’autres. Un homme riche, un homme sage ayant vécu n’a pas forcément travaillé plus longtemps et donc accumulé une plus grande somme d’argent, mais il a accumulé ses voyages, ses expériences, et ses pensée.
Il faudrait donc prendre une certaine distance à la quotidienneté, se retirer et contempler dans le silence et la paix.
Ceci permettrait donc à un individu de se trouver soi-même, de reconnaître son existence ainsi que le chemin tracé jusqu’à présent. Cette découverte étant dans l’intérêt de pouvoir mener le reste de sa vie de la meilleure des manières.
La pensée commune est donc qu’il faut se retraiter de la ville, de ce qui nous entoure, d’échapper à la vie quotidienne afin de pouvoir refléter sur soi-même.
Pourtant, Jean-Paul Sartre n’est pas de cet avis. Il affirme au contraire, qu’il faut être parmi d’autres hommes, faire des rencontres et témoigner des événements. Il suit donc la pensée que les choses que nous vivons définissent qui nous sommes.
Ce sont malgré tout, les rencontres qui nous créent. Quand deux individus se croisent, leurs chemins se rencontrent et un échange est fait. Leurs connaissances et expériences sont échangées ainsi que leurs pensées, Il n’est guère possible de nier le dernier.
Dans un tout autre contexte, il s’agit de mentionner Bertold Brecht. Le grand écrivain du