Depuis 1975, deux personnages ont ébranlé la France. Madame Rosa et le petit Mohammed vivent dans un monde où les juifs sont terrorisés par la Secondaire Guerre Mondiale et où les mères doivent se prostituer pour gagner leurs vies. Au cœur de tout ce tourbillon, ces deux personnages tentent de survivre tant bien que mal. La vie devant soi, publié de la main de Romain Gary/Émile Ajar né le 8 mai 1814, ce veux une tribune ou l’auteur dénonce et exprime ses idées et revendications. Par exemple, lorsque Gary voulait, à la fin de ses jours, disposer de lui-même et qu’il lui en était interdit. Tout ceci transparait dans son œuvre. Elle se glisse dans le courant réaliste, et avec raison. Romain Gary se suicide finalement le 2 décembre 1980, cinq ans après la publication de cet œuvre magistrale. Dans l’extrait des pages 177 à 193, il est question de la fin de vie de cette chère Madame Rosa. On se pose donc la question, dans ce roman, qui traite différente facette de l’identité, par exemple, l’âge, la race, la religion, le genre et les origines, le titre de l’œuvre aurait-il pu tout aussi bien être La vie derrière soi ? Si on y réfléchit bien, les thèmes principaux de cet extrait sont plutôt la vieillesse et le vécu de Madame Rosa. On y parle de la maladie et l’euthanasie ainsi que de son passé dans les camps de concentration et de son « trou juif » qu’elle avait emménagé, au cas où.

La vieillesse de Madame Rosa fait partie intégrante de ce roman. Tout au long, on perçoit ce petit démon qui la gagne de plus en plus. Tout d’abord, la maladie la gagne, petit à petit, puis de plus en plus rapidement. Elle détériore, comme Momo le dit si bien. Madame Rosa et Mohammed refusent que le docteur l’amène avec lui. Elle veut savoir ce qu’elle a et le petit lui cri finalement une répétition fatidique : « Comme un légume, Madame Rosa, comme un légume ! Ils veulent vous faire vivre comme un légume ! » (p.179 l.90). Comme souvent, la maladie vient avec la vieillesse, la juive