Dissertation« dans la seconde moitié du xxe siècle (…) une réduction ultra- utilitariste du progrès s’est opérée. les petits progrès à consommer sur place et dans l’instant ont chassé la vision du progrès dans l’histoire. »
« Dans la seconde moitié du XXe siècle (…) une réduction ultra- utilitariste du progrès s’est opérée. Les petits progrès à consommer sur place et dans l’instant ont chassé la vision du Progrès dans l’Histoire. »
Nous allons dans cette dissertation, développer notre perception de cette affirmation de Pierre-André Taguieff, philosophe, politologue et chercheur français membre du CNRS, né en 1946.
L’auteur tente à nous dire que si le Progrès, jusqu’au début du XXieme siècle a permis des transformations révolutionnaires, participant au Progrès dans l’Histoire, il semble depuis le milieu du XXème siècle se limiter à des évolutions utilitaristes et plus futiles. Nous allons commenter ce point de vue en deux parties. Tout d’abord nous allons montrer en quoi nous partageons son point de vue, au vu de notre société de consommation. Ensuite, nous montrerons en quoi notre avis diverge du sien en deux paragraphes. Nous verrons que dans certains domaines, les Progrès restant à faire dépassent largement le cadre de l’ultra utilitarisme.
Nous analyserons enfin les nouveaux enjeux du progrès.
Tout d’abord, il est vrai que les certains progrès sont d’ordre ultra utilitaire. C’est d’ailleurs ce que développe la société de consommation. Elle nous pousse à consommer et acheter toujours plus des produits qui évoluent pour assurer toujours plus de confort peut-être inutile. Prenons par exemple, le GSM. Le fait de pouvoir communiquer à distance, l’invention du téléphone et plus tard du GSM sont certainement une évolution révolutionnaire. Il permet une communication beaucoup plus rapide entre individus. Cependant, la société de consommation, qui est devenue une société de surconsommation, en rajoute en développant toujours des GSM plus « poussés », plus « fonctionnels », plus « rapides », permettant d’aller toujours plus vite et de mieux communiquer mais cela devient des perfectionnements superflus. On perfectionne le produit pour pousser les