« Savoir et créer, c'est se souvenir »

Durant la Seconde Guerre Mondiale, des millions de Juifs ont été envoyés dans des camps de concentration et d'extermination. Aujourd'hui, on essaye de transmettre de différentes façons la mémoire de ces évènements aux étudiants.
Quels sont les meilleurs moyens pour que les jeunes s’intéressent à cette période de l'Histoire et la comprennent ?
Pour répondre à cette question, nous analyserons dans un premier temps les avantages de diffuser l'Histoire aux jeunes via des films, ensuite à travers des documentaires ou des témoignages.

Le film est l'un des moyens de diffusion les plus accessibles à la jeunesse. En effet, le documentaire ne remporte généralement pas de grand succès auprès des jeunes, alors qu'un film a plus d'attrait à leurs yeux. Tout en se « divertissant », ils peuvent comprendre les évènements passés. Le film est une distraction et nécessite moins d'attention de la part du public pour qu'il assimile son contenu. Certains réalisateurs proposent d'ailleurs des comédies - comme Le Dictateur de Charlie Chaplin – qui permettent par exemple de dévoiler de manière ludique les horreurs de la Seconde Guerre Mondiale. Qui ne se souvient pas d'Oskar Schindler dans La Liste de Schindler qui cherche à tout prix à sauver les ouvriers Juifs travaillant dans son usine, ou de l'innocence de Giosué face à la Shoah dans La vie est belle ? . Ces blockbusters relatent de manière originale des faits atroces.
D'autre part, un jeune s’identifiera plus vite à tel ou tel personnage dans un film que dans un documentaire, ce qui peut contribuer à l’intéresser à ce sujet historique complexe.

Consciemment ou non, le jeune s'insère mentalement dans l'Histoire. Contrairement au documentaire qui se contente de relater les faits, le film offre de vivre le passé. Qu'est-ce que j'aurais fait ? Qu'est-ce que j'aurais ressenti ? En se posant ces questions, les jeunes se créent eux-mêmes leur point de vue sur tel ou tel