dissert
La thèse finale de ce texte présente le beau comme définissable et objectif. Tout le long du livre Hippias Majeur de Platon, la question « qu’est-ce que le beau ? » se pose, on peut donc dire que le beau est le thème de ce texte. Socrate et Hippias se lancent dans la recherche du beau tout au long du livre, essayant de déterminer ce que c’est. Cependant, le beau n’est pas si facile à définir.
La phrase « il ne te demande pas quelle chose est belle, mais ce qu’est le beau. » montre bien le contraste entre l’exemple et l’argument. Hippias, lui, ne fait que définir le beau avec des exemples, alors que ce que demande Socrate, c’est des arguments. Ce que Socrate cherche c’est le sens même du mot, sa nature et ce que la chose fait qu’elle est une chose. Hippias, lui, se perd dans ses explications et confond même la définition du beau avec des exemples, comme la belle femme, l’or…
« Sommes-nous condamnés à ne donner que des exemples relativistes ? »
Tout le monde, dans la vie, se sert d’exemples et d’arguments pour défendre leur point de vue. On peut voir, dans Hippias Majeur, que Hippias lui, n’utilise que des exemples relatifs. Le relatif, c’est quand on compare quelque chose à quelque chose d’autre, ou quelqu’un à quelqu’un d’autre. On ne peut pas être relatif sans comparer. Dans Hippias Majeur de Platon, quand Socrate demande à Hippias de lui expliquer ce qu’est le beau, Hippias lui répond avec des exemples vrais, c’est-à-dire des exemples vérifiables et comparables. Il dit que le beau se défini par rapport aux sens humains, c’est-à-dire la vue et l’ouïe. Le beau se base donc sur la perception humaine. C’est la thèse de Hippias. Il utilise pour ça l’or ou encore la belle fille. Il explique que le beau, c’est comme l’or : tout le monde aime l’or parce que leurs sens leur dit que c’est beau. Pareil avec la belle fille : elle est belle parce que la vue de l’homme le lui dicte. Cependant, ces exemples ne sont que des