Dissert
Le site, fondé trois ans auparavant, a assuré avoir mis en place des modérateurs et un système de rapports de messages pour combattre le cyber-harcèlement. Mais aucun commentaire n'a été supprimé de façon rétroactive. Des groupes de parents ont alors fait de multiples demandes au site afin d'exercer un contrôle plus strict sur ses contenus. Un autre adolescent, Joshua Unsworth, avait également interpellé le site face aux menaces qu'il recevait...Avant de se donner la mort. Le site a répliqué en expliquant qu'il serait "heureux d'aider la police".
Une situation qui perdure
Suite à la tragédie d'Hannah Smith, le premier ministre David Cameron avait alors appelé au boycott des sites de type réseau social prônant l'anonymat. Emboîtant le pas des politiques, de nombreux partenaires commerciaux ont également décidé de ne plus apparaître sur le site Ask.fm, comme Vodaphone, McDonalds, eBay...Mais malgré les drames, les annonces politiques ou les décisions commerciales, le contenu sur le réseau resterait le même.
C'est ce que l'on peut voir sur un reportage récemment diffusé sur M6, où un adolescent reçoit en direct des menaces et même des invitations à se suicider ! Les mesures prises par Ask.fm après le drame d'Hannah Smith n'auraient donc pas eu l'effet escompté. Reste à savoir si le site prévoit de nouvelles mesures contre le cyber-harcèlement des adolescents, au sein d'un réseau social qui disposerait de 60 millions d'utilisateurs.
Que faire face au cyber-harcèlement ?
Donnant les moyens de diffuser l'injure, l'invective ou l'incitation, le site Ask.fm peut voir sa responsabilité engagée. C'est pour cela d'ailleurs que ce dernier a pris des mesures