Dissert freud
Sommes-nous tous capables de penser par nous-même ?
A la vue de la question, on pourrait répondre sans aucune analyse qu’il est impossible de ne pas penser par soi-même. Il convient d’abord de définir ce que l’on entend par « penser ». L’acte « penser » est actif par sa fonction qui est de nous faire réfléchir et à un certain degré de réflexion, nous pousse à agir ou non. Mais cela ne veut pas obligatoirement dire qu’il y ait un but dans l’acte de penser. La théorie de Descartes dans le fameux « je pense donc je suis » est la base de la Méthode, c’est-à-dire remettre en question tout ce que l’on sait, tout ce qui nous entoure, et où l’on peut douter de tout sauf du constat que l’ « on est », on existe, peu importe la forme que nous sommes. Penser demande donc un minimum de capacités mentales, c’est ce qu’explique Platon dans La République à travers l’allégorie de la caverne : l’homme est dans le noir, il ne pense pas. Pour qu’il sorte de la caverne et voit la lumière, il faut que l’homme se lève et marche ce qui en soi est déjà un acte, une réflexion. Il va chercher à sortir de son ignorance, et alors commence le chemin de la réflexion. Il va marcher, chercher une sortie. Puis il va voir. Ou plutôt non. Il va être aveuglé par un éclat de lumière, aveuglé par une première idée de « La Pensée », il va être « éclairé ». Petit à petit, il va s’habituer à ce qui l’aveuglait et qu’il n’avait jamais vu, la lumière et sa principale « source », le soleil, symbole du summum de la pensée. Le chemin de la réflexion chez cet homme est l’étape centrale. Avant d’accéder à ce que l’on va appeler la lumière-synonyme d’une « vrai pensée » si tenté qu’il en existe une – il va passer par plusieurs niveaux de réflexion. Ce qu’explique Platon au travers de cette parabole, c’est qu’il faut une certaine maturité et des connaissances pour « voir », pour penser. Une certaine culture est nécessaire, c’est ce qu’on fait les Lumières pour faire des monarques des «