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M-P Légier
Femmes et hommes à la fin du XXe siècle : corrigé de la synthèse de documents
Les femmes et les hommes de la fin du XXe siècle en France occupent des places et remplissent des rôles sensiblement différents de ceux de leurs homologues des siècles passés. L’ensemble des textes du dossier est regroupé dans le temps - de 1979 à 1992 – et traite de l’évolution récente de la société et des mœurs en ce domaine. Chaque auteur insiste sur un aspect particulier de la question. Ainsi Serge Bressan, dans un article de l’Express du 13 janvier 1989 dont le titre « quand Jane rattrape Tarzan » évoque ce thème, s’intéresse au versant sportif tandis que Marie-Laure de Léotard dans le même journal, développe dans « elles étudient mieux » le domaine scolaire. Christine Rigollet traite également cet aspect et montre, dans un article do Point du 31 décembre 1992, intitulé « Comment on élève les filles… », le poids de l’éducation parentale et scolaire sur le comportement des filles. Elisabeth Badinter explique dans un extrait de son essai historique et sociologique, L’Amour en plus, paru en 1980, qu’on tend « Vers l’Identification de l’homme et de la femme ».
C’est ce que regrette l’historienne Régine Pernoud qui, dans un passage de son ouvrage La Femme au temps des cathédrales, datant de 1979, intitulé « Quel avenir pour la femme moderne », en appelle au respect de la différence des sexes dans l’égalité.
Des distinctions biologiques, sociales et éducative différencient les hommes des femmes. Certains facteurs biologiques comme la production de l’acide lactique –moins importante chez les femmes- ont des incidences sur leurs résultats sportifs : leurs performances dans les épreuves intenses et brèves en sont affectées. En outre, écartées des compétitions sportives jusqu’en 1900 et même 1928 pour l’athlétisme, leurs potentialités avaient très peu de chance de se développer.
L’éducation joue un rôle essentiel dans la formation des modèles idéologiques, sociaux