Dissert de philo ve rite
Clara
Garnier
TS1
La question « toute vérité est-elle relative ? » suggère tout d’abord que la vérité n’est pas universelle : il existerait des vérités propres à chacun, propres à chaque culture et à chaque époque. Cependant, cette hypothèse est contraire à l’opinion commune puisque par vérité nous entendons tout d’abord quelque chose d’absolu, qui n’a rien de relatif. L’opinion commune suggère en effet qu’une vérité doit être en adéquation avec la réalité.
Il convient alors de se demander si les vérités relatives ne sont pas plus à rapprocher des opinions que du vrai. De plus, est-il possible de distinguer les vérités de la seule et unique vérité ? La vérité absolue est-elle accessible aux Hommes ? Sommes-nous capables d’accéder à la vérité absolue en tant qu’Hommes ?
Pour répondre au problème, nous envisagerons tout d’abord l’aspect relatif de la vérité. Ensuite, nous verrons que la vérité a un aspect universel et qu’elle recherche l’absolu. Dans un troisième moment, nous développerons l’idée selon laquelle l’Homme ne peut accéder à une vérité absolue car il ne peut pas vérifier le réel.
L’idée générale que nous défendrons est que la vérité peut être envisagée d’un aspect relatif. Selon le contexte le sens du mot « vérité » peut être confondu avec celui du mot « opinion ». Par exemple, l’expression « à chacun sa vérité » peut amener une interprétation de la vérité comme étant relative à chacun et donc à chaque opinion. En effet toute opinion est légitime et indépassable car on croit à notre opinion, elle est vraie pour nous : on tient à nos opinions et nos croyances et ceci s’oppose à la logique de la science ou du savoir. Socrate, un philosophe grec du Vème siècle avant J-C, veut, de ce fait, séparer la plupart des Hommes qui croient savoir alors qu’ils ne savent presque rien de lui, qui sait qu’il ne sait pas mais a conscience de son ignorance. La plupart des Hommes confondraient donc le fait