Dissert'

2201 mots 9 pages
Commentaire de texte Philosophie Que connaît-on du moi et comment, tel est le problème que Hume s'efforce de résoudre dans le texte proposé où il fait en quelque sorte un dialogue entre lui même avec sa définition du moi et des métaphysiciens qui ont une définition différente. En effet, Hume affirme qu'il ne trouve que des perceptions quand il cherche à savoir ce qu'est le moi (sensations, sentiments...) et celui-ci disparaît pendant le sommeil. Il définit alors ce moi par le fait qu'on ne puisse « ni penser, ni sentir, ni voir, ni aimer, ni haïr » après la mort; et pour ce fait, il réfute une thèse par la contradiction des métaphysiciens de cette définition. De surcroît, il expose une expérience simple et continu du métaphysicien. Comment Hume parvient-il à concilier une telle conception avec une telle autre? Dans un premier temps, Hume expose sa thèse. Dans un deuxième, il l'oppose par une réflexion différente du métaphysicien. Dans un troisième temps, il argumente et enfin, il fait un bilan. Lorsque nous avons conscience, nous avons toujours conscience de quelque chose. Ce dont nous avons conscience, ce n'est pas à proprement parler de nous, mais de nous ayant conscience de quelque chose. En d'autres termes, nous ne nous prenons peut-être jamais véritablement pour objet de conscience de façon isolée. C'est ce qu'analyse avec précision Hume dans le Traité de la nature humaine, aux quatre premières lignes de cet extrait. Le « moi » ne se présente pas à la conscience comme une entité isolée que nous pourrions analyser ou observer indépendamment de ses expériences. Nous savons bien que nous sommes, mais ce que nous sommes n'est jamais isolé de ce que nous vivons parce que la conscience semble bien d'abord tournée vers l'extérieur. L’introspection, selon Hume, ne fait nullement aboutir à une unité du sujet, mais à une perception particulière : chaud / froid, lumière / ombre, etc. Il n’y a pas de saisie, d’intuition du sujet : il n’y a de saisie

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