Conclusion :
On peut finalement dire qu’on a assisté à un grand changement de la situation sociale des homosexuels en Espagne en environ cinquante ans, à partir de la loi « vagos et meleantes » jusqu’à l’approbation du mariage homosexuel. On est donc passé d’une situation de discrimination et de persécution des homosexuels , voire la mort ambigüe de l’écrivain Lorca pendant la guerre civile et l’exemple d’Antonio Ruiz, emprisonné et après exilé à cause de son homosexualité ; on a analysé aussi certaines causes de cette discrimination dont une des plus importante est surement la forte présence de l’Eglise dans la population mais aussi dans le gouvernement, voire l’association de l’Opus Dei, née avant la guerre civile et qui a réussi à placer ses hommes au pouvoir dans les années 60, hommes qui ont contribué à l’essor économique espagnol et au début des trente glorieuses. Cet essor économique est dû aussi à un développement du tourisme, ce qui a contribué à une ouverture à des nouveaux mœurs et à des nouvelles idées de la population : celui-ci est un premier pas en avant pour les homosexuels. Mais le vrai tournant pour leur situation sociale et surement le passage du régime à la démocratie ; avec celle-ci les espagnols ont voté une nouvelle constitution qui contient des idées libérales et nouvelles. Dans cette nouvelle époque le gouvernement abandonne le national-catholicisme franquiste et libéralise aussi le choix de la religion et on assiste donc à une montée de la laïcité espagnole. Mais l’accomplissement des désirs des homosexuels se fait avec le gouvernement de Zapatero qui fait voter une loi sur le mariage homosexuels et une qui condamne l’homophobie. Malgré l’effort du gouvernement espagnol vers cette cause on ne peut pas dire d’être arrivé, en Espagne, à une acceptation complète, chose prouvée par des récents épisodes de violence vers des homosexuels. A part une petite branche de personnes qui commettent ces actes épouvantables, on peut parler d’une