Discours à l'assemblée sur l'ivg
En effet, le 26 novembre 1974, à l'assemblée nationale, il est le premier député à s'opposer au projet de loi présenté par Simone Veil
« Pour les uns, l'avortement ne serait qu'un mode d'exercice, le plus mauvais assurément, du droit absolu de la femme de donner ou de ne pas donner la vie. J'observe qu'en ces termes le problème est mal posé, car avorter n'est pas refuser de donner la vie, c'est plus exactement la reprendre. Pour les autres, l'avortement est un meurtre, car il détruit une vie déjà commencée. »
Argument : Il indique que les arguments contre l’avortement peuvent partir de différents points mais arrivent à la même conclusion. Il existe plusieurs visions possibles, l’une qui dit que dès qu’un embryon est formé, c’est un être humain à part entière et donc personne ne peut décider de sa vie ou de sa mort. Donc l’avortement est présenté comme un meurtre. L’autre indique que ce n’est pas un meurtre, mais que la femme peut décider ou non de laisser cet enfant vivre. Or, elle n’est pas en mesure de prendre cette décision car personne n’a le choix de vie ou de mort sur autrui.
« « Le droit de toute personne à la vie est protégé par la loi » dispose la convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme. Ce droit, votre projet le dénie à l'enfant à l'enfant conçu tant que la dixième semaine de la vie utérine n'est pas achevée. Il viole, par conséquent, la convention. »
Argument : Cet argument est en corrélation avec le précédent. Le député Jean Foyer met encore en avant le fait qu’un embryon est un être humain à part entière dès lors qu’il