Discours sur la negritude
« des expériences séculaires accumulées», « les cultures »
« vertu, vécu, véhiculé » « cerveau vide », « mains vides »
« tout cela qui a sa cohérence constitue un patrimoine »
« fonder une identité »
« valeur », « mémoire » « vertu plasmatrice » « mémoire collective », « nos peuples », « inconscient collectif »
« chromosomes » / « archétypes »
Répétition , importance de la préposition « dans » Terme fédérateur et voc. concret, pragmatique Accumulation, Emploi des pluriels et des possessifs
Termes péjoratifs, dévalorisants – négation de ce qui fait l’humanité d’un peuple. Impression de bétail, d’animaux déplacés
Personnification & métaphore
A nouveau pluriels et effet d’abondance Allitérations (langue poétique) Cette richesse s’oppose au « vide » =antithèse
Périphrase – termes fédérateurs, généralisants
Terme concret – Lexique mélioratif de la création, constitution d’une culture propre = ancrage dans une histoire Métaphore, néologisme Importance à nouveau du collectif, 1ère personne du pluriel Opposition biologie / histoire, vécu, culture = la négritude ne s’appuie pas sur le fait d’être noir, sur la « race »
Donc 3 axes majeurs à dégager dans cet extrait : •La force du discours, la puissance oratoire / poétique de Césaire et sa volonté didactique ; affirmation d’un locuteur incarné, impliqué dans son combat ici et maintenant •Le refus d’un système et d’une certaine image du peuple noir ; définition de la négritude avant tout par ce qu’elle n’est pas. Refus du pathétique, et de la soumission – de l’abstraction •L’affirmation de ce qu’est