Discours du vieux tahitien
1. L'innocence des tahitiens : Dès le début du texte, le philosophe s'exprime à travers le vieux Tahitien et dénonce l'innocence du peuple tahitien lorsqu'il leur dit "Pleurez; mais que ce soit de l'arrivée, et non du départ de ces hommes ambitieux et méchants". La crédulité de ce peuple est une nouvelle fois mise en cause du fait qu'ils n'aient point hésiter à partager leurs filles et leurs femmes avec des étrangers dont ils ignorent les intentions. Le peuple tahitien mènent une vie où "tout est à tous" et suivent "le pur instinct de la nature". Leur innocence est la même que celle d''Adam et est due à leur manque de notions de propriétés, celle-ci peut confirmer l'expression de J.J. Rousseau ; "L'homme naît naturellement bon, c'est la société qui le corrompt.".
2. L'absence de notions de propriétés : Les tahitiens manquent clairement de notions de propriétés, celle de l'appartenance n'existe pas puisque le vieux Tahitien dit à Louis-Antoine Bougainville "nos filles et nos femmes nous sont communes". Probablement l'origine du mythe de Tahiti, créé et baptisé "l'île de la nouvelle Cythère" par Bougainville. Le sage emploie ensuite le jeu paronymique "ici tout est à tous" qui reflète à nouveau le manque de notions de propriétés du peuple tahitien mais aussi l'un des messages sur l'égalité que les philosophes des Lumières s'efforcent de vouloir faire passer à leurs lecteurs. Une opposition fait ensuite son apparition entre "ici tout est à tous" et "le tien et le mien", Denis Diderot, par l'intermédiaire du Tahitien prône la notion de l'égalité présente chez les Tahitiens et qui est