dictature faciste
L'Italie est le premier pays touché par le fascisme. Il va transformer le comportement politique, économique, social et culturel du pays.
I. La montée du fascisme et l'arrivée au pouvoir.
logo du PNF Benito Mussolini
Au lendemain de la Première Guerre mondiale, la population italienne est partagée entre la déception et l’angoisse. Déception, d’une part, car les Italiens, vainqueurs de l’Autriche en 1918, se sentent trahis par les Alliés qui ne tiennent pas leurs engagements. Ils avaient en effet promis plusieurs territoires au pays si celui-ci entrait en guerre à leurs côtés (1915). Angoisse, d’autre part, car l’Italie plonge dans une crise économique, politique et sociale suffisamment grave pour provoquer de nombreuses grèves. À cela s’ajoutent les répercussions de la révolution russe de 1917, qui font craindre aux propriétaires et aux industriels la montée du communisme bolchevique.
C’est dans ce contexte que Benito Mussolini, d’abord d’inspiration socialiste, fonde en mars 1919 ses premières milices : les Faisceaux italiens de combat (le terme "fascisme", de l’italien "fasci", "faisceaux", en est issu). Ces premières escouades se composent essentiellement d’anciens combattants exaspérés par la situation. Très vite, ils vont enfler leurs rangs. Ce groupe veut fédérer tous les mécontents du régime en place en Italie. Les "faisceaux italiens de combat" sont contre les partis politiques et contre la démocratie.
En 1920, Mussolini militarise son mouvement. Il le dote de "squadre", escadre de militants vêtus de chemises noires.
À partir des années 1920, les grèves ouvrières se font de plus en plus virulentes. En réprimant l’agitation du pays, le mouvement fasciste gagne progressivement le soutien des grands propriétaires terriens, des industriels, puis des catholiques conservateurs et des militaires.