Français : Dialogue

G : Général Aupick
B : Baudelaire

G : Bonjour Charles
B : Bonjour…
G : Comment s’est passée ta journée ?
B : Assez bien…
G : Pourrais-je te parler un instant ? N’es-tu pas occupé ?
B : Non, je ne suis pas occupé mais je ne vois pas pourquoi vous adresser la parole… Qu’avez-vous à me dire ?
G : Tu vas me parler autrement ! Je suis ton beau-père et tu me dois le respect ! Pourquoi te comportes-tu d’une telle manière avec moi ? Je n’ai jamais rien fait de mal à ton propos, j’ai toujours fait tout mon possible pour toi…
B : Tout votre possible ? Laissez moi rire… Je vous ai toujours détesté et cela perdurera jusqu’à la fin de mes jours !
G : Mais pourquoi cela te dérange que j’aime ta mère et qu’elle m’aime également ?
B : Moi aussi je l’aime et ma mère m’aimait mais cela c’était avant…
G : Mais elle t’aime toujours sauf que cette fois son amour est partagé.
B : Justement ! C’est bien ça le problème ! Le lien que j’entretenais ave ma mère était unique et depuis que vous êtes arrivé, vous avez tout gâché…
G : Je sais que ce n’est pas facile mais tu n’as rien perdu. Ta mère t’aime énormément et cela jusqu’à sa mort. Et moi aussi je t’aimerai comme un père.
B : Comme un père ? Mais vous n’êtes pas mon père ! François Baudelaire était un grand homme, un grand politicien ainsi qu’un amateur d’art tout comme moi. Il a essayé de mener à bien ce pays alors que vous militaire, vous ne semez que guerre et mort sur votre chemin.
G : Mais nous les militaires, nous nous battons pour notre patrie et sommes prêts à donner notre vie pour notre pays ! Les politiciens n’auraient rien à gouverner si nous n’étions pas là.
B : De toute façon, nous n’arriverons pas à nous mettre d’accord, alors si tu as dit ce que tu avais à me dire, moi je m’en vais !
G : Je n’ai pas fini, je voulais te parler de ton comportement en classe.
B : Et ben quoi ? J’ai de bonnes notes, non ?
G : Certes mais la discipline est un plus obligatoire pour réussir.
B :