Diagnostic stratégique
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** la recherche d’une coordination de change
1985 : accord du plazza réuni les ministres des finances du G5 a pour but de se coordonner pour enrayer l’appréciations du dollars. Cet accord fixe de manière officieuse (pas de trace publié) des marges de fluctuations entre les cinq monnaies, marges dans lesquelles les autorités monétaire s’engagent à intervenir. C’est donc une tentative de coordination des pratiques de change. Cet accord sera poursuivi en 1987.
1987 : accord du Louvre cherche à ralentir la dépréciation du dollar qui avait précisément été l’objectif des accords du plaza
C. LA CONSTRUCTION MONÉTAIRE EUROPÉENNE
A l’origine de cette construction il y a le plan WERNER, ce rapport établit en 1970, prévoyait un processus d’intégration monétaire qui aurait du débouché sur une union monétaire dès les années 1980. Ce projet a été abandonné suite aux chocs pétroliers de 73/79. Cependant deux éléments vont restés : le serpent monétaire et la création de l’ECU
a) le serpent monétaire européen SME – 1972
1972 : accords de Bâle, des accords qui font suite aux accords de Washington qui avait eu lieu quelques mois avant en 1971. Ces derniers avaient élargis les bandes de fluctuations autour du dollar à 2,25% au dessus et en dessous du dollars ce qui fait que les monnaies européenne pouvaient désormais fluctuer de 4,5% au total par rapport au dollars mais maximum de 9% entre elles. Donc pour limiter les variations entre monnaies européenne, les accords de Bâle (1972) prévoit une intervention concerté des banques centrales nationales pour limiter l’écart entre deux monnaies européennes à 2,5%. Ces interventions vont être facilité par le FECOM fonds européen de coopération monétaire. L’image qui a été donné c’est le « serpent » monétaire européen qui circule dans un « tunnel » constitué des bandes de fluctuations autour du dollar.
b) le SME : caractéristiques et limites
mars 1979 :