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De « -Tu ne sais pas, nous allons travailler, ce soir (...) » à « (…) elle se mit à lui souffler ses phrases tout bas, dans l'oreille. »
Le passage étudié met en scène Bel Ami et son épouse, Madeleine Forestier, lors d'une séance de travail. Alors que la jeune femme a recueilli les confidences du député Laroche-Matthieu (qui brigue un poste de ministre), elle met en place par l'intermédiaire de La Vie Française et de son mari un plan d'attaque contre le ministère actuel. Que souligne cette scène d'intimité domestique? L'écriture de l'article met en valeur Madeleine Forestier, puissante femme de l'ombre, manipulant un George Duroy pantin, prétexte à ses ambitions de femmes libres. Il met également en lumière la jalousie naissante de Bel Ami, qui provoquera la perte de Madeleine. De plus, ce passage dénonce les liens entre le journalisme et la politique.
I-Un homme « pantin », instrumentalisé par une femme brillante.
1-Une femme moderne.
- « on m'a rapporté des nouvelles graves, tantôt, des nouvelles du Maroc ». On, imprécision des sources et allusion à deux personnages troubles dont on ignore les relations exactes avec la jeune femme.
-Une femme qui fume comme un homme.. Refuse d'être cantonnée au domaine traditionnellement réservé aux femmes.
-Une femme autoritaire: « nous avons à travailler », « il faut que », « nous allons nous mettre », « Tiens ». Plus tard: « maintenant », écrivons.
Elle ordonnent et « Ils « s'y mettent.
Progression: « je », « On », « Nous », « ils ».
2-Une femme actrice intellectuellement.
-C'est elle qui démarre le travail.
« Elle raconta ses nouvelles, puis exposa ses idées, et le plan de l'article qu'elle rêvait »
-Bel Ami passif: « Il l'écoutait avec attention, tout en griffonnant des notes ». Relégué au rang de scribe. Ne se permet d'intervenir une fois qu'elle a exposé sa propre opinion: « il reprit.....agrand[***]it...développa »
II-La