Devoir sur l'éthique professionnelle du travail social
Tout d’abord l’éthique est définie comme l’ensemble des règles dont chacun implicitement ou explicitement se dotent pour guider sa conduite. L’éthique professionnelle est à distinguer de la déontologie dans la mesure où celle-ci correspond plus à un engagement que les mêmes membres d’une profession prennent entre eux implicitement ou explicitement à l’égard des usagers et de leur propre pair. Ici, le terme de déontologie est le respect des normes définies tandis que l’éthique professionnelle est plus de l’ordre de la morale et de la conscience, l’individu en question va diriger sa conduite en se référant à sa propre responsabilité individuelle et sa propre raison. L’éthique est de l’ordre du bien et du mal, on sait nous-mêmes en tant que conscience propre que ce quelque chose est bien ou ce quelque chose n’est pas bien. S’il on fait le lien entre l’éthique professionnelle et le travail social on remarque que celui-ci est très ambigu. C’est ainsi que le travailleur social va utiliser son éthique par l’établissement du respect des principes moraux, des principes démocratiques, des personnes dans leur différence et de la séparation des pouvoirs. Il doit utiliser son éthique à bon usage pour donner un guide de conduite aux personnes dont il a la "responsabilité", c’est-à-dire aux personnes dites "exclues" de la société car il s’avère qu’elles ne font "pas parties de la norme". Elles n’ont pas suffisamment les connaissances ou ne souhaitent pas respecter les principes de la société dans laquelle elles vivent. Le travailleur social doit alors suivre son éthique et pousser ces individus vers le « droit chemin » menant à l’insertion sociale.
2) En quoi la question de l’éthique peut-elle être une difficulté pour un travailleur de l’action sociale ?
Dans les années 70, le travailleur social s’est rendu compte qu’il représentait effectivement le pouvoir des institutions et que d’une certaine manière il se trouvait