Devoir 1 Philosophie
Éthique et politique Groupe : 90
Devoir 1 : Problématisation et variables éthiques
Depuis quelques années, les cas de jeunes en fugue dans les centres jeunesse augmentent considérablement. À la fin de l’année 2007 la Loi sur la protection de la jeunesse a changé pour obliger les centres à enlever les serrures qui barraient l'entrée de la majorité des unités. À Montréal, le nombre de fugues est passé de 396 à 546 entre 2006-07 et 2007-08, soit sitôt la loi entrée en vigueur.1 De plus en plus de jeunes sont en fuguent et les intervenants sont au prisent avec un problème. Ils leur arrivent de croiser ces jeunes fugueurs dans le cadre de leur vie privé, au dépanneur ou à l’épicerie, et doivent à ce moment-là faire le choix de les dénoncer ou pas. La question qu’on se pose ici est : devrions-nous dénoncer un jeune, que nous savons en fugue, lorsque nous somme hors de nos fonctions? Autrement dit devrions-nous dénoncer un jeune que nous rencontrons dans le cadre de notre vie personnel même si cela implique que nous nous mettons en danger ou que nous mettons le lien de confiance établit en péril? Le texte argumentatif qui suit défendra la thèse qu’il faut dénoncer peut-importe et ce peut-importe le contexte.
Plusieurs valeurs importantes s’affrontent dans ce dilemme. Tout d’abord, la sécurité qui est une valeur très importante dans notre société. La sécurité du jeune en fugue et de l’intervenante entre en jeux. On peut penser à une situation où le jeune serait en présence de d’autres jeunes plus vieux ou en gang et qu’ils seraient armés. D’autre part, une autre valeur comme la discrétion et le respect de la vie privée de l’intervenante est également très importantes. Dans un cas où la travailleuse part en voyage familiale, qu’elle est pressée et qu’elle s’arrêtait seulement faire