Chapitre 6: Dettes souveraines des états occidentaux et crise de la sortie (Denise Flusat)

La nature du problème devant lequel se trouve placé les états occidentaux a changé entre 2009 et 2010. En 2010, il fallait limiter la chute de l'activité, la progression du chômage pour cela les états se sont lancés dans une politique d'accroissement des dépenses publiques entrainant un accroissement de leurs déficits. Cet accroissement (dans le cas de la France assez tragique) alourdit le poids de la dette publique rapporté au PIB.

Si on en croit un ouvrage «8 siècles de folie financière», d'après leur analyse historique il semblerait que au delà de 90% le ratio de dettes publiques sur PIB développe des effets pervers: ralentissement de la croissance de 1 point de % ce qui rend impossible le remboursement d'une partie notable de ce déficit. Contrairement aux principes de bonne gestion, certains états arrivent à l'annulation de leur dette (réputation détruite). La plupart des pays occidentaux dépassent 90%, au delà duquel la croissance économique ralentit au point que les pays ne peuvent plus rembourser leurs dettes. L'origine de la crise vient des US.
La responsabilité repose sur les banques européennes qui ont acheté de mauvaises créances et défaut dans la gouvernance européenne. Les marchés financiers attaquent les maillons faibles d e l'UE.

Le couple UE et zone euro: un obni (objet politique non identifié)

L'UE a 27 pays membres et la zone euro 16 pays. C'est une construction politique qui n'a pas choisi entre le fédéralisme (assemblage de nations, de régions qui soumettent une partie de leur politique à un état fédéral) et le confédération (association d'états avec le moins possible de structures communes). Le marché commun (première étape de la construction européenne): le traité de Rome instituant en 1957 le marché commun est un acte politique à la volonté de trois hommes: général de Gaulle, Schuman, (+Italie et Allemagne), il s'agissait à