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D’autres historiens insistent davantage sur le besoin d’un profond renouvellement esthétique. Le modernisme serait le fruit d’une avant-garde artistique en réaction contre les formes du classicisme et contre des tendances plus neuves qui ne feraient en fait que perpétuer les habitudes ornementalistes de l’académisme, comme l’Art nouveau. A ce titre des œuvres comme celles de Frank Lloyd Wright à Chicago, Victor Horta à Bruxelles, Antoni Gaudi à Barcelone, Otto Wagner à Vienne et Charles Rennie Mackintosh à Glasgow, peuvent être analysées comme une lutte commune entre l’ancien et le nouveau.
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Conclusion : quelle évolution pour le design d'interaction ?
Le virage éthique
Vers une nouvelle relation avec la nature : écologie, matériaux intelligents et bio-mimétisme
Vers une nouvelle relation avec la société : Open Design et participation
Références
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1. LE VIRAGE ETHIQUE
En 1973, Ettore Sottsass Jr. écrivait : « Tout le monde me dit que je suis très méchant, que je suis vraiment méchant, parce que j’exerce le métier de designer (…) on dit qu’un designer a « comme unique et réel objectif un rapport avec le cycle production –consommation ». On dit qu’un designer ne pense pas à la lutte des classes, qu’il ne sert pas la cause, qu’au contraire, il travaille pour le système, on dit que quoiqu’il fasse, en tant que designer, de toute façon, le système l’avale, le digère et puis ainsi se porte mieux et engraisse… » [1]
Dans ce texte historique, le designer italien souligne avec sarcasme le lien irréductible qui relie le