Description de la pension vauquer père goriot
« Cette première … en pourriture »
TEXTE 13
En quoi cet extrait est-il le vrai incipit du récit ? Après un début d’histoire s’apparentant plus à une préface, on semble là arriver au véritable incipit car les descriptions y sont plus habituelles. On a là une longue mise en scène du lieu qui annonce la description de Mme Vauquer et des autres pensionnaires. Cette description est une sorte de perfection d’une des scènes de la vie privée que Balzac décrit ; on est dans leur intimité : là où ils vivent, mangent, vont s’aimer. Cette description illustre aussi la théorie Balzacienne selon laquelle il y a une interaction entre les lieux et les personnages : médiocrité, saleté, « odeur nauséabonde » va déterminer certains comportement des habitants de la pension. On va d’ailleurs s’apercevoir plus tard que les pensionnaires sont peu soignés : « dînent en pantoufle ». La description de cette pension se fait aussi par tous les sens : « gluants » ; « puant », ça nous donne donc l’impression que le lieu est vivant, a une vie autonome, qu’il se dégrade et vieilli.
( Une description réaliste
( Un point de vue original
( Une description comme préparation à l’action
I Une description réaliste
1/ La description réaliste refuse d’idéaliser la réalité mais cherche au contraire à la montrer telle qu’elle est, même dans son abjection
Ce refus d’idéaliser repose sur une description apparemment maître et objective (description des meubles), on a même l’impression d’assister à une enquête policière avec un huissier saisissant les meubles (inventaire : « des piles d’assiettes). Cette description réaliste tellement précise veut afficher des dénominations exactes : « odeur sans nom ». Cette odeur va cependant être qualifiée par la suite de par une prétérition (Figure de rhétorique qui consiste à affirmer que l'on ne dira pas quelque chose mais le dire) en la décomposant. On peut alors apparenter Balzac à un chimiste. Il va même finir par