Descartes nous affirme sa première vérité et il répond en même temps à la question « de quoi n’est-il alors plus possible de douter ». Puisque en découvrant cette première vérité, il découvre enfin quelque chose qui est indubitable, c’est-à-dire quelque chose qui n’est plus possible de remettre en question, quelque chose qui est vraiment sûr et certain. En effet, à force de penser que tout est douteux et de tout remettre en question et de tout rejeté comme faux, Descartes découvre comme dans une intuition qu’il ne peut pas douter de son propre doute. Peut-être en effet tout est-il faux et par là même douteux toute fois, dans ce cas il y au moins une chose qui soit sûr, vraie, certaine et assurée c’est que lui-même, Descartes, est entrain de douter, c’est-à-dire de penser et que dans la mesure où il est entrain de penser c’est que nécessairement il existe. Ainsi tout à coup, Descartes se rend compte grâce à son propre doute et au fait qu’il est entrain de douter qu’il existe nécessairement, puisque pour remettre en doute son propre doute c’est qu’il pense et du même fait qu’il est. Il est au moins quelque chose qui est entrain de penser et qui est entrain de douter .Cela est la première vérité de Descartes, la fameuse phrase « Je pense, donc je suis ». Il est possible en effet, uniquement par la pensée de se mettre à douter de tout, c’est-à-dire de tout remettre en question. Alors je peux douter que l’ordinateur sur lequel j’écris peut être faux ou même que le bureau sur lequel je travail peut aussi être faux. On peut même douter que le matériel dont est fait ce bureau est faux. C’est ce que fait Descartes dans cette quatrième partie du texte de son œuvre Le Discours de la Méthode. Tout ce qui est matériel, tout ce que je vois, tout ce que je sens, tout ce que j’entend et tout ce que je peut toucher, tout cela n’existe pas. Tout ce qu’on ma dit jusqu’au jour d’aujourd’hui et probablement dans le futur aussi n’existe et n’existera pas non plus. Cependant, en