Dernier jour d'un condamné
- Victor HUGO a écrit ce livre a la suite des rencontres du spectacle de la guillotine et s’indigne de ce que la société se permet de faire de sang-froid ce qu’elle reproche à l’accusé d’avoir fait. « Dernier jour d’un condamné » a été publié pour la première fois en 1829 et édité par Charles Gosselin.
* Edition : Roger Borderie, paru le 06/06/2000.
2. Contexte historique :
- Victor Hugo écrit ce livre pour lutter contre la peine de mort qui était assez courantes en français lors du 19eme siècle. Il cite : « L’infâme machine partira de France, nous y comptons, et s’il plaît à Dieu, elle partira en boitant, car nous tâcherons de lui porter de rudes coups. ». Et il s’est inspiré aussi d’une liasse de papiers sur lesquels on a trouvé, enregistrées une à une, les dernières pensées d'un misérable ; ou il s'est rencontré un homme, un rêveur occupé à observer la nature au profit de l'art, un philosophe, un poète, dont cette idée a été la fantaisie, qui l'a prise ou plutôt s'est laissé prendre par elle, et n'a pu s'en débarrasser qu'en la jetant dans un livre.
3. Avant la lecture :
J’attends de ce livre qui me fasses découvrir ce que peu ressentir un condamné à mort durant sa dernière journée en vie, mais aussi de comprendre la foule qui condamne à mort un homme qui a lui-même tué. Car comment peut-il se remettre en question de son meurtre si on le punit par son propre crime.
4. Choix d’extraits :
Premier extrait : « (…) de temps en temps aussi elle ouvrait çà et là dans les brumes grises du ciel une crevasse par où tombait un rayon de soleil. » (p.33). Cet extrait démontre bien la subjectivité du condamné face à la vie, qui est expliquée par la métaphore qui désigne la vie qui ouvre des champs de lumière dans les parties sombres de notre existence. En deuxième lieu, on peut bien démontrer que le condamné se sert de la subjectivité pour