Depression / definition
Pour dépister une dépression, le clinicien peut se référer à des outils de classification tels que le DSM ou la CIM des outils psychometriques tels que l'échelle d'Hamilton
Les outils de classification : le DSM est publié par des équipes de recherches américaines, le CIM est le fruit de l'OMS.
Le DSM IV le classe dans l'axe I → troubles de l'humeur avec ces symptômes : humeur dépressive diminution de l'intérêt et du plaisir poids et alimentation sommeil ralentissement psychomoteur fatigue et perte d'énergie sentiment de dévalorisation / culpabilité excessive diminution de l'aptitude à penser ou se concentrer pensées morbides
Il faudrait observer 5 de ces 9 symptômes pendant au moins 2 semaines pour effectivement creuser la piste dépressive chez un patient.
Dans la CIM, cela correspond à l'épisode dépressif (chapitre V, F32). On y fait la distinction entre l'épisode léger, moyen et sévère (avec ou sans symptômes psychotiques). On y trouve enfin la dépression masquée.
En résumé, on regarde 4 paramètres :
Humeur : tristesse
Psychomoteur : bradypsychie
Contenu de la pensée : visions négatives
Somatique : sommeil, TCA, sexualité...
Les outils psychométriques : il existe des tests spécifiques à la dépression et d'autres plus généraux mais qui peuvent détecter des épisodes dépressifs.
Tests généraux : [pps] CIDI (Composite International Diagnostic Review) : c'est en fait un test fait pour les non cliniciens, que l'on fait passer à des personnes de plus de 12 ans après une catastrophe. Il est sous une forme d'entretien structuré d'environ 90 minutes. Il permet de détecter 40 troubles (!) dont la dépression majeure. Il existe une forme plus courte (CIDISF => short form) qui se passe en une dizaine de minutes. MINI (Mini International Neuropsychiatric Interview) : c'est un questionnaire à visée diagnostique permettant de dépister une quinzaine