Democratie americaine
Le rôle des média et des citoyens a notamment été crucial pour dénoncer le non-respect des principes fondateurs de la démocratie dans les domaines de la liberté et de l'égalité.
Dans le contexte de la crise économique des années 1970, ce tournant ultralibéral a considérablement approfondi les inégalités sociales, avec l'apparition des Working Poors (salariés pauvres). Cette rupture sociale relance aujourd'hui encore le débat sur le point faible du système américain. La question noire est très symbolique de ce débat et traverse toute la période depuis 1945. Dès le milieu des années 1950 commence la lutte pour les droits civiques que mène notamment Martin Luther King. Des avancées significatives sont obtenues dans les années 1960 (fin de la ségrégation, d'abord dans les écoles : décision de la Cour suprême dès 1954, puis sur les listes électorales, élection de maires noirs dans certaines grandes villes...).
Ce cadre perdure jusqu’aux années 1960 qui sont marquées à la fois par la fin de la ségrégation et la mise en place d’un Etat providence plus développé (programmes d’assurance-maladie Medicaid et Medicare). Ce modèle d’une démocratie politique, économique et sociale apaisée sera d’ailleurs érigé en modèle dans les sciences sociales américaines
A la fin des années 1960, ce « modèle » est toutefois remis en question à l’occasion de la Guerre du Vietnam par un vaste mouvement de contestation (jeunes, féministes, minorités…) de la domination de la société américaine par les valeurs blanches, masculines, consuméristes, patriarchales…
La peine de mort pose problème aujourd’hui : la prison de Hunstville est très emblématique et Georges Bush Jr totalise à lui seul 40 % des exécutions totales aux Etats-Unis.
- L’époque du Maccarthysme laisse une zone trouble sur la démocratie américaine : cet obscur politicien a fait vivre son pays dans un climat de peur et de délation au début des années 50. Selon lui, les communistes